Napoléon et l’obsession anglaise

L’épopée Napoléonienne

Napoléon et l’obsession anglaise

Deux Tomes sous coffret

Ces deux tomes de 240 pages grand format sous coffret, est semblable à tous les ouvrages de notre prestigieuse collection :

  • Impression sur un beau papier semi mat de 150 grammes.
  • Tirage limité à 15 exemplaires en cuir rouge et 135 en soie d’Orient tous numérotés.
  • Dos rond, signet, gardes couleurs, tranche-fil, étiquette dans gaufrage sur le plat de la couverture.
  • Coffret de fort grammage en couleurs et pelliculé.

Prix : 520 € en soie d’Orient ; 690 € en cuir rouge.

Sommaire de l'ouvrage
  • I LA GUERRE MARITIME AVANT, 1798
  • II LA GUERRE MARITIME SOUS LE DIRECTOIRE ET LE CONSULAT
  • III LA VENTE DE LA LOUISIANE
  • IV TRAFALGAR
  • V LE BLOCUS
  • VI EN ESPAGNE ET SUR LES MERS, 1806 – 1809
  • VII A L APOGEE DE L EMPIRE, 1810 – 1811
  • VIII LA DEBACLE HISPANIQUE ET LA BATAILLE DE TOULOUSE, 1812 – 1814
  • IX DE WATERLOO A SAINT HELENE, 1815 – 1821
  • X LA VENGEANCE ANGLAISE ULTIME : LE PROCES DU MARECHAL NEY, 1815

Le titre de cet ouvrage peut se lire dans un double sens inversé : l’obsession de Napoléon pour l’Angleterre, et l’obsession de l’Angleterre pour Napoléon. En effet ou peut lire ces vingt deux ans d’histoire comme un affrontement, direct et indirect, entre la France et l’Angleterre. Derrière les affrontements entre les armées françaises, de la Révolution puis du Consulat et de l’Empire, et celles de l’Autriche, de la Russie, de la Prusse, de l’Espagne, du Portugal, on voit la mainmise britannique, sa puissance économique mise en oeuvre au service de toutes ces nations continentales pour abattre la France, et en premier lieu son chef, celui que le gouvernement anglais, et la presse qui était à son service, appelaient « l’usurpateur », parce qu’en effet, sous ce terme caricatural, mais qui n’était qu’un prétexte polémique cachant son sens véritable, il n’était plus question d’abattre spécifiquement un régime, mais de détruire la puissance continentale napoléonienne qui menaçait les intérêts économiques de la « Perfide Albion ». 

Il ne faut pas oublier que l’Angleterre, pourtant peuplée à cette époque de seulement huit millions d’habitants (la France en comptait le double), était la plus grande puissance mondiale : elle avait près de cinquante ans d’avance en terme d’économie industrielle, et on pourrait même dire qu’elle était la seule puissance industrielle mondiale. Tenant à se maintenir au dessus des autres nations, elle s’appuyait sur une flotte et une armée de premier ordre, où cette puissance et cette rigueur s’exprimaient jusque sur les corps, dans une discipline de fer ; elle régnait ainsi sur les mers, fière et orgueilleuse de son insularité, ce qui est encore sa marque aujourd’hui, et résolue à faire taire toute puissance continentale montante. De ce fait, l’affrontement avec Napoléon était inévitable. De Toulon jusqu’à Saint Hélène, le véritable ennemi de Napoléon fut donc en réalité l’Angleterre, dont l’organisation sociale, très hiérarchisée, très rigide, ne pouvait se perpétuer que par la guerre.