Armée & Cavalerie
Les Maréchaux de Napoléon

L’armée de Napoléon

Les Maréchaux de Napoléon
 

Cette œuvre est publiée en deux tomes.
Le tirage est strictement limité à 15 exemplaires en cuir rouge numérotés de 1 à 15.
Prix : 690 €

135 exemplaires en soie d’Orient numérotés de 16 à 150.
Prix : 520 €

Cela constitue la seule édition.

Deux tomes de 240 pages chacun en grand format (235 x 320), très richement illustrés de scènes de batailles, d’uniformes des troupes et des officiers que ces maréchaux ont commandés parfois plus spécifiquement, (dans telle ou telle campagne), et de portraits, tirés sur très beau papier de 150 grammes couché semi mat, avec reliure en version cuir rouge ou en version soie d’Orient, avec dos rond, signet, tranchefile, gardes en couleurs, numérotation, et coffret tout en couleurs de fort grammage.
Ney, Murat, Lannes, Bessieres, Poniatowski, Berthier, Brune, être maréchal d’Empire n’était pas qu’une prérogative, une distinction décernée par l’Empereur, un « grade » éventuellement attribué à un général de division commandant un corps d’armée tout entier, mais aussi un honneur, une responsabilité, et un destin : en effet ces sept maréchaux sont morts de mort violente, fusillés (Ney, Murat) au combat (Lannes, Bessières, Poniatowski), suicidé (ou assassiné ?) (Berthier), ou lynché (Brune), ce qui montre à quel point ces maréchaux furent presque toujours héroïques, très souvent aux avant-postes, et parfois même au coeur de la mêlée, comme ceux que nous venons de citer, et comme Moncey à Lützen et Oudinot à Bautzen, ou à la tête de l’infanterie comme Lefebvre.

Mais au-delà de leur courage, on a pu voir aussi chez beaucoup d’entre eux un sens stratégique affirmé, un art de la guerre consommé, comme chez Davout et Suchet, les premiers d’entre eux sans doute sur ce plan là, mais aussi Soult, Gouvion Saint-Cyr, Lannes, Berthier. Certains d’entre eux, peu nombreux certes, ne se montrèrent pas à la hauteur, comme Jourdan ou Augereau (et pour celui-là trop tardivement), quelques autres trahirent au moment des doutes, quand l’Histoire devient un couperet, en 1814 et en 1815, d’autres eurent des destins imprévisibles, comme Bernadotte, mais tous eurent, naturellement, sous l’Empire ou avant, des inspirations, des éclairs ou des talents peu communs qui firent d’eux, les lieutenants de Napoléon, les génies de sa garde rapprochée, parfois indispensables, quelquefois défaillants mais nobles le plus souvent.