Uniformes
Le manuscrit de Marckolsheim

Par Roger Forthoffer

L’armée de Napoléon

ÉPUISÉ

L’ouvrage

Cette oeuvre est publiée en deux tomes de 240 pages chacun, sous coffret, le tome I entièrement consacré au Manuscrit de Marckolsheim, et le tome II aux planches de Soldats du Temps Jadis. Comme habituellement, la présentation est luxueuse : grand format 240 x 320, coffret en couleurs de fort grammage, numérotation, reliure en soie d’Orient ou en cuir, gardes en couleurs, tranchefil, signet, papier 150 grammes semi-mat, impression tout en couleurs, dos rond, étiquette couleurs en gaufrage sur le plat de la couverture.

Mais attention le tirage est limité à 100 exemplaires, dont 15 en cuir rouge Pompéi, et 85 exemplaires en soie d’Orient.

• Reliés en soie d’Orient – 520€
• Reliés en cuir rouge – 690€

La gravure et la peinture des uniformes de l’Empire furent une des traditions alsaciennes. En effet de nombreux régiments étaient basés en Alsace, terre de frontière, donc terre de conquête. Lors de parades ou de mouvements de troupes, nombre de soldats furent ainsi croqués par des peintres sensibles à la beauté flamboyante de ces uniformes. Roger Forthoffer, né en Alsace, hérita de ces traditions, car il eut dans sa généalogie plusieurs de ces artistes amateurs de “soldats de papier”, et dès son plus jeune âge attrapa ce virus en accumulant notes, croquis au crayon, à l’encre de chine ou à l’aquarelle, prenant ainsi exemple sur les aquarelles de la collection de son grand-père et d’un de ses aïeuls contemporains de l’époque impériale. Et c’est quand cette passion commençait à se déployer grâce à son talent de dessinateur, d’aquarelliste et de peintre, de chercheur de la vérité uniformologique, traquant les erreurs de ses prédécesseurs, qu’il rencontra, dans un moment tragique de l’Histoire française, en 1940, dans un bunker, ce manuscrit aquarellé de près de 200 feuillets que l’on connait maintenant sous le nom légendaire de “Manuscrit de Marckolsheim”, admirable carnet représentant des têtes de colonne de l’armée impériale, notamment et surtout les trompettes de cavalerie.

Fasciné par cette oeuvre remarquable, dont l’origine reste inconnue, Roger Forthoffer s’appliqua à rendre gloire et justice à cette plus que fameuse découverte, et dès lors entra en relation, afin de restituer ces superbes peintures le plus précisément possible, avec les plus grands artistes uniformologistes de son époque, Benigni, Bodou, Bucquoy, Carles, Darbou , Knötel, Rousselot, et d’autres de par le monde, ce qui lui a permis de se constituer et de compléter un fond documentaire colossal sur l’épopée Napoléonienne.

Le premier tome de cette oeuvre est donc entièrement consacré au Manuscrit de Marckolsheim et à la résolution de l’énigme que représenta jusqu’à aujourd’hui l’existence de ce magnifique album constitué de 170 planches d’uniformes. Son fils, Jean-Yves Forthoffer, a consacré plusieurs années de sa vie dans les innombrables archives de son père, restituant les aquarelles originales, les dessins de Roger Forthoffer et les peintures de Rousselot, ce qui a permis d’établir une vérité définitive sur cette énigme et de balayer toutes les erreurs commises ici ou là concernant ce fameux manuscrit. 

Le deuxième tome de cet ensemble est consacré à l’important travail que Roger Forthoffer a entrepris ensuite dès le début des années soixante, sous le nom de « Soldats du temps Jadis », plus de deux cent cinquante planches aquarellées et légendées de façon détaillée, appuyées par de nombreux textes résultant de ses recherches, et consacrées en partie aux troupes des royaumes alliés à l’Empire, et dont nous livrons ici la collection complète et définitive. Nous ne pouvons que nous réjouir que son fils Jean-Yves, à la fois dépositaire et passeur de témoin, ait décidé d’organiser ces admirables archives, toute cette oeuvre passionnante, résultat de milliers d’heures de recherche et d’échange avec ses contemporains spécialistes d’uniformologie napoléonienne. Il suffirait de voir combien ce que nous publions n’est que la partie émergeant de cet iceberg, une infime partie, pour être persuadé que Roger Forthoffer n’a restitué ces uniformes qu’une fois la vérité établie et définitivement certifiée.