Empire
La campagne de 1813

Les campagnes de Napoléon

L’ouvrage

 

Tirage à 250 exemplaires seulement.
2 tomes de 260 pages grand format de grand luxe.

Cette campagne compliquée et pleine de rebondissements, méritait qu’elle fut racontée longuement, et en détails.

C’est pourquoi nous avons décidé de la faire vivre en deux volumes de 256 pages chacun, très abondamment illustrés, identiques à tous les ouvrages de notre prestigieuse collection :
• grand format 240 x 320, étiquette dans un gaufrage,
• présentation luxueuse dans une reliure en soie d’Orient ou plein cuir,
• coffret de fort grammage, tout en couleurs,
• papier 150 grammes semi mat, deux signets, gardes vergé,
• plus de trente cartes de Serge Baudouard, en pleine page ou double page, deux voire trois cartes par batailles pour, ainsi, lire parfaitement les mouvements, avancées ou reculades des troupes, positions de l’artillerie, la cavalerie, l’infanterie.
• tirage strictement limité à 250 exemplaires, tous numérotés

Prix des deux tomes sous coffret : 520€

Naturellement, nous avons mis l’accent sur la puissance et la profondeur des textes, puisque là aussi nous avons mis en miroir et en perspective des études très détaillées (Camon, Fabry, Weil, Clement, Foucard,Clausewitz), sur les combats, les stratégies,, et sur une iconographie également en très grande partie rare ou peu vue, brillante, haute en couleurs, et où on semble entendre la cavalcade, le bruit et la fureur….

Weissenfels, Lützen, Dresde, Bautzen, KulmetKatzbach, Grosbeeren, Dennewitz, Wartenburg, Wachau, Mockern, Leipzig, Hanau en lieu et place de cette suite de batailles, on pourrait égrainer autrement les mots de cette année 1813, par exemple ne citer que les victoires, qui furent nombreuses et beaucoup plus que ce que l’on croit habituellement, et presque décisives, ou les noms de ceux qui ont changé de camp, qui ont trahi, Bavarois, Badois, Saxons, Suédois (avec Bernadotte !), ou encore les noms des lieutenants de Napoléon qui, fatigués peut être par tant de campagnes, n’étaient plus les fringants généraux à qui rien ne résistait, mais qui se battirent quand même envers et contre tous, Souham, Oudinot, Ney, Macdonald, Vandamme…

Mais ce qui doit rester dans la mémoire, c’est encore, et une fois de plus, le génie de Napoléon, cette incroyable volonté, cette force presque surhumaine, qui, alors que la Grande Armée sortait en lambeaux de la campagne de Russie, à peine 40 000 hommes disponibles, leva une nouvelle armée, galvanisa ces troupes presque inexpérimentées, et les amena, en effet, à la victoire, vers ces premières batailles où Napoléon bouscula successivement russes, autrichiens et prussiens, à Weissenfels, Lützen, Dresde, Bautzen, et au cours desquelles les ennemis de la France, découragés, furent à deux doigts de rompre et de signer une armistice définitive….
Moreau, qui venait de se mettre au service du Tsar, connaissant plus que quiconque les qualités de son rival de toujours, possédait la clef de l’ Histoire, car c’est ainsi qu’il s’adressa, peu avant de mourir, à ses nouveaux maîtres :
« N’attaquez les français que si l’Empereur est absent du champ de bataille. »
Certes, à Leipzig, « la bataille des Nations », Napoléon était présent, mais là, ce fut le nombre qui fit la loi : les coalisés étaient deux fois plus nombreux.
Heureusement, l’Empereur se tira une fois de plus de ce fort mauvais pas, et grâce à sa belle victoire à Hanau, put revenir sur le Rhin.